Un nouveau projet vise à capturer le CO₂ émis par les industries de la chaux et du ciment et à mettre au point des liants durables capables de stocker et de minéraliser le dioxyde de carbone capturé dans les éléments de construction imprimés, tels que les murs. L’objectif est de réduire de manière significative l’empreinte carbone des matériaux utilisés dans l’impression 3D.
La demande de béton devrait continuer à croître, tout comme la tendance à l’urbanisation à l’échelle mondiale. Il est donc essentiel d’utiliser de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux pour résoudre les problèmes actuels et faire face à un monde en constante évolution. Les nouvelles solutions pourraient permettre d’atteindre les objectifs fixés dans le traité de Paris, qui appelle à contenir l’augmentation de la température moyenne mondiale sous le seuil de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
L’impression 3D pourrait contribuer à la durabilité de la construction
Le projet du professeur Pavan Akula n’est pas le seul en cours avec cet objectif, et de nombreux autres projets innovants utilisent déjà l’impression 3D pour la fabrication de structures durables. Par exemple, l’utilisation de matériaux d’origine biologique tels que l’argile a déjà été explorée pour fournir des logements plus durables. Le projet européen ConstructAdd étudie les avantages de l’adoption du métal comme matériau d’impression 3D dans les secteurs de la construction et de l’automobile.
En utilisant des matériaux durables et en développant de nouvelles technologies pour l’impression 3D, il est possible de répondre aux défis posés par l’urbanisation et la demande croissante de béton, tout en réduisant l’impact environnemental de la production de matériaux de construction. Ces nouvelles solutions pourraient aider à atteindre les objectifs fixés dans le traité de Paris en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de lutte contre le changement climatique.